GUERRE FINALE

Aujourd'hui, n'était pas une journée ordinaire. La météo était toujours aussi glaciale mais... l’atmosphère elle, était pesante. Point de chants d'oiseaux, point de soleil, le temps était terne, déprimante. Il avait neigé sans discontinué, rendant la marche pénible pour les moins habitués.

Ta première rencontre avec un certain Rise t'avait permis de prendre connaissance des meutes. Le premier loup appartenait à la meute Boréale au nord, les originelles eux, étaient leur voisin direct. Plus au sud se trouvait la meute Australe. Tu avais eu vent de la tension qui s'envenimait. Une guerre était à venir, pour des territoires, mais surtout pour gagner un terrain de chasse. Il était question de survie, les meutes ne se battaient pas pour une question d'honneur ou le plaisir de tuer, mais pour leur vie. Il y a avait peut être d'autres raisons mais tu les ignorais bien encore, ton arrivé était bien trop récent, tu étais en quête d'une meute et celle des boréales t'intéressait. Cette guerre était une opportunité d'y entrer. Le climat froid, tu étais habitué, tu étais natif du nord, les hivers rigoureux dans les grands lacs tu savais déjà à quoi t'attendre.

Ce que tu avais compris, c'était que le combat allait avoir lieu dans les forêts, dans les terres de la meute Originelle, voilà l'occasion idéal pour te faire un nom, préparer une arrivée par surprise. Tu avais sagement mémorisé l'odeur de la meute de Rise, il ne fallait pas se tromper de cible. De ton coté, tu avais l'avantage d'avoir une odeur inconnue, tu n'allais être qu'un solitaire aux yeux de tous. Le bon moment pour te faufiler entre les lignes et frapper dans le noyau dur de cette guerre.

Ce matin là, tu étais concentré. Habitué des combats en singulier, ici il fallait redoubler de vigilance, en pleine guerre, un loup pouvait surgir de n'importe où. Tes sens se devaient d'être en éveil en permanence, ne pas se laisser surprendre mais surtout éviter d'être trop gourmand dans tes coups, ne pas te laisser aspirer et te retrouver en infériorité numérique. Tu étais certes un loup solide, robuste et d'une carrure imposante, mais ce n'était pas une raison pour faire n'importe quoi. Il fallait user de feinte, économiser tes forces et frapper là où ça pouvait nuire l'adversaire. Depuis ta rencontre avec Rise, tu t'étais juré de ne pas manquer à ce rendez vous.

Au trot, tu avais quitté les terres neutres pour rejoindre l'affrontement dans la forêt mixte. Tu empruntas les quelques sentiers déjà utilisés par des loups pour économiser tes forces, il ne fallait pas se fatiguer pour rien, tu étais en forme il fallait en profiter pour te déchainer le moment adéquat. Tes oreilles s'orientèrent dans tous les sens, des couinements de douleurs, des grognements féroces, le combat n'était plus très loin. Tu croisais parfois un ou deux corps inanimés, la guerre avait déjà bien commencé.

Ton plan était simple, tu n'avais qu'une cible à privilégier, un alpha ennemi, ou au minimum un loup qui menait le combat. Il fallait faire mal au moral des troupes. Tu avais une brève description du loup ennemi, fort, puissant, un mastodonte, un ennemi à ton égal.

Alors que tu longeais le combat, à la recherche de ta cible mais aussi de Rise, un loup avait aperçu ta présence, certainement un originelle, il ne portait pas l'odeur des boréales. Il semblait fatigué, mais rempli de rage, l'adrénaline semblait avoir prit le dessus et se mit à te charger sans hésitation. Concentré, respiration lente, souffle légèrement chaud, le regard foudroyant, tu le voyais venir, tu étais près à l'intercepter. Ce n'était pas ta cible mais il fallait le dégager rapidement. Il semblait vouloir t'attaquer en premier et bien qu'il le fasse, mais une fois qu'il allait être à ta hauteur, le retour de manivelle risquait d'être... renversant ! Tu le feintas au dernier moment pour arriver à son flanc, au même instant sans plus attendre, sous l'élan de ton adversaire, d'un mouvement vif tu saisis sa nuque et l’éjecta hors de toi, suivi d'un croche patte bien placé pour le déstabiliser. Tu profitas de sa chute pour planter tes crocs dans la jugulaire.

Sans tarder tu lâchas cette cible à son sort et repris ton trot, tu n'avais même pas pris le temps de l'achever ce n'était pas lui que tu voulais, tu ne voulais perdre ton temps, tu voulais économiser tes forces. C'était ainsi que non loin de là, tu vis enfin un grand loup, à l'épaule ensanglanté, un pelage sombre, une rage infini pouvait se lire sur son visage. Puis, un second loup lui rentra dedans avec force, tu l'avais reconnu, c'était Rise ! Le premier loup s'écroulait, certainement sous la douleur, la fatigue et la durée de cette guerre. Mais un troisième loup d'une forte corpulence vient au secours et arrivait à faire pencher la balance. Rise se trouvait donc seul contre deux, c'était désormais eux ta cible. C'était le moment ou jamais de venir à son aide.

Le premier loup, certainement l'alpha, était déjà bien amoché à l'épaule, mais sa rage et son adrénaline faisait de lui une menace sérieuse, l'ignorer serait une erreur. Le second, semblait bien en forme et apportait un soutient très important à son alpha. C'était lui que tu devais éliminer, cela allait peut être, tu l'espérais, mettre un grand coup de pression au moral. C'était l'analyse que tu avais fait. Cela devait faire un moment qu'ils avaient combattu, ton énergie bien remplit était certainement la bienvenue pour Rise. Ta cible, s'en prendre au loup qui venait de secourir l'alpha, tu comptais sur Rise pour maintenir et affronter l'alpha ennemi.

Sans prévenir tu pris de l'élan, tes pattes martelèrent le sol, tu profitas de l'effet de surprise pour arriver à leur flanc. Tu fis une belle charge et tu percutas le loup à l'arrière de l'alpha. Tu voulais le déséquilibrer et en profiter pour l'attaquer. Tu comptais maintenant sur la réactivité de Rise, espérant qu'il allait profiter de cette occasion pour s'attaquer à l'alpha. Le véritable affrontement pouvait commencer.

Tout tournait au ralenti autour de la bêta de la meute Boréale. Elle commençait lentement à reprendre ses esprits grâce à l'intervention d'Imala. Sur sa patte tenait toujours la pâte créée par la guérisseuse. Le sang avait cessé de couler, mais son corps était toujours en train de produire celui qu'elle avait perdu. La neige tombait lourdement du ciel, si bien qu'elle commençait déjà à recouvrir presque entièrement son sang au sol. Une nouvelle couche de neige pure, blanche. Une nouvelle chance de battre les loups de la meute Originelle. Au moment où elle s'apprêtait à se lever pour tester la solidité de ses pattes, un loup arriva près des deux louves des neiges. Une odeur différente. Celle du Sud. Un membre de la meute Australe. Alors, ils étaient vraiment venus? Vous reste-t-il suffisamment de plantes pour venir à bout des blessés à venir? Le petit loup gris avait un ton paniqué. Une vague d'angoisse submergea la louve blanche. Ça n'allait pas bien pour eux.

Azara s'éloigna des deux guérisseurs. Elle marcha lentement pour revenir vers les combats, tout en se camouflant du mieux qu'elle le pouvait pour ne pas se faire remarquer. Retrouver Varzar. C'était son plan. Le surprendre en lui montrant qu'elle était toujours en vie. Elle jeta un vague regard à sa blessure. Si tu tiens jusque là... Elle chassa ses pensées noires d'un mouvement de la tête. Ce n'était pas le moment d'être négative. Au contraire. Azara observa autour d'elle et remarqua que sa meute n'était pas en si mauvais état. Il y avait toujours de l'espoir.

Sauf qu'elle ne pourrait achever Varzar seule. En vérité, elle y laisserait sa peau si elle se battait trop violemment. Quelqu'un devrait le faire à sa place. Mais qui? Balayant la scène d'un regard, elle aperçut une tâche rousse qui se battait au loin. Keva.

Spoiler:

*

Elderi jeta un coup d'œil à la louve grise qu'il venait de combattre. Elle se tenait toujours au sol, en très mauvais état, blessée à plusieurs endroits, à moitié aveugle. Un sourire glissa sur ses babines. Quelle satisfaction. Il était peut-être un vieux mentor qui approchait ses dernières années, il n'en avait pas moins perdu ses aptitudes. Elderi continua tout de même à battre retraite. La vilaine morsure que lui avait faite la louve à la gorge continuait de laisser échapper un flot de sang. Il devait trouver un guérisseur, quelqu'un pour l'aider à panser sa blessure.

Inattentif et trop sûr de sa victoire, Elderi ne portait plus attention au combat, devenant une cible facile pour tous.

Spoiler:

On t'avait demandé de rester sur les terres du Sud, avec les loups trop faibles pour se battre, avec les mères et les louveteaux. Tu ne savais pas si c'était parce qu'on doutait encore de tes aptitudes ou si c'était parce qu'on comptait sur toi pour protéger les plus vulnérables des tiens. On ne pouvait savoir si un loup de la meute adverse viendrait ou non faire des ravages sur les terres de la meute Australe, pendant que tous avait les yeux tournés vers les combats. Tu avais tout de même regardé les membres de ta meute avancer vers la prairie avec un pincement au cœur. Tu aurais tant voulu faire partie du combat. Être important, être un héro. Mais tu connaissais ta place. Tu surveillerais tes terres comme tu le faisais depuis quelques mois déjà, à l'affût du moindre changement.

Et puis, les échos des combats étaient parvenus à tes oreilles. Des cris, des jappements, des hurlements. Tu pouvais sentir la peur et la fébrilité dans l'air. Chaque plainte te tordait les entrailles. Tu devais agir. Tu détestais l'idée de laisser les tiens en danger, sans aide. Ce n'était pas ceux qui étaient restés à l'abris qui avaient besoin de toi. C'était ceux qui combattaient, là-bas. Tu pouvais t'approcher, n'est-ce pas? Rien qu'un peu, suffisamment pour voir ce qui se passait dans le combat, mais pas trop, juste assez pour pouvoir revenir vers les tiens si jamais.

Tu avançais avec prudence, entrant sur les terres des Originelles. Les oreilles dressées sur ton crâne, les yeux à l'affût. Mais tu ne trouvas rien, outre des corps sur le sol. Ensanglantés. Beaucoup des loups de ta meute. Une bile amère remonta dans ta gorge. La prairie était déjà vide de toute vie. Le combat s'étendait plus loin, sous le couvert des arbres. Tu frissonnas, hésitant, restant à l'écart. Devrais-tu retourner à ton poste? Tu ne savais pas te battre. Tu ne pouvais pas prendre part aux événements.

Mais tu voulais tant faire partie de l'histoire.

Azara allait de mieux en mieux. Elle ne sentait plus la douleur de sa blessure à la patte, grâce aux bons soins d'Imala. Elle savait que sa position était encore critique, toutefois. Un mouvement de trop et la plaie saignerait de plus belle et elle pourrait bien en perdre la vie cette fois. Elle avait de la chance d'être toujours debout. Et elle devait en profiter. La louve blanche avait repéré Varzar, qui combattait les siens en compagnie d'un costaud qu'elle reconnaissait trop bien. C'était ce loup un peu bête qui l'accompagnait lorsqu'il était venu au Nord. Azara grimaça. Elle ne pouvait pas les approcher. Elle ne ferait jamais le poids face à ce colosse, sans compter que les deux autres loups de sa meute, qui tentaient de leur faire la peau, pouvaient risquer à tous moment de la bousculer sans le vouloir. Non, ce n'était pas le bon moment pour intervenir. Les bruits d'un combat attira de nouveau son attention vers Keva, au loin. Un loup élancé, au pelage sombre, s'en prenait à elle. C'est lorsqu'il lui déchira la peau de son épaule d'un violent coup de patte qu'Azara décida d'intervenir. Elle se faufila entre les branches de la forêt, cachée par la neige qui tombait encore du ciel. Elle alla rejoindre la louve rousse d'un pas un peu maladroit, bien décidé à lui venir en aide. Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, remarquant que l'adversaire de Keva n'était plus à ses côtés, la louve blanche haussa la voix, pour éviter de surprendre l'alpha.

—Keva.

Un regard et elle constata les vilaines blessures de la louve, notamment celle que venait de lui infliger le loup sombre, qui venait de s'éclipser vers un autre adversaire.

—Laisse-moi t'aider.

Elle savait quoi faire. Imala lui avait appris comment faire cesser une hémorragie. Elle était prête pour ce moment. Elle attira la louve rousse sous le couvert des arbres. Elle savait bien qu'elle mourait de retourner aux combats, mais Keva devait comprendre qu'elle ne tiendrait pas aussi longtemps qu'elle le voulait sans prendre soin de ses blessures. Le nez au sol, Azara tenta de trouver un peu de menthe, enfouie quelque part sous la couche de neige. C'était la plante qu'elle arriverait le mieux à attraper, dans le climat plus clément des terres du centre, celle qui avait aussi une odeur qu'elle pourrait facilement repérée. Rapidement, agissant de façon concise et précise, Azara revint auprès de Keva avec son butin. Elle nettoya la plaie avec un peu de neige, creusa dans le sol pour trouver un peu d'argile, mâcha la menthe pour en faire une pâte qu'elle mélangea à la terre du bout du museau, puis appliqua le tout sur la plaie de Keva. Voilà, c'était fait. Le travail n'était pas aussi beau que celui de la guérisseuse, mais cela tiendrait. La pâte figerait sur la blessure et la louve rousse risquerait moins de se vider de son sang.

Azara planta ses yeux dans ceux de la dominante. Sa première alliée. C'était avec Keva que tout avait commencé. C'était avec elle que tout terminerait aussi. Les paroles quittèrent les lèvres d'Azara dans un souffle. Elle lui expliqua son plan:

—Varzar me pense morte. Elle désigna du museau sa blessure à la patte arrière. Je perdais beaucoup de sang quand il m'a abandonné à mon sort. Si j'arrive à le surprendre, à lui montrer qu'il ne m'a pas achevé, peut-être que j'arriverai à le déjouer suffisamment longtemps pour qu'il se déconcentre. Pour que tu puisses faire ce que tu as à faire.

Elle savait que ce serait à Keva de conclure cette guerre. Pas à Linéa, qui gisait au sol, en piteux état. La louve rousse se battrait avec Varzar. Et Azara voulait l'aider.

*

Elderi lança un jappement à un guérisseur qu'il croisa sur sa route. Ce dernier lui lança un regard désolé. Pas le temps pour sa plaie. Pas le temps, trop de blessés. Pas le temps pour un vieux comme lui. Le mentor grogna et se cacha encore plus entre les arbres, pour éviter de se faire prendre par un loup ennemi. Il s'étendit sur son flanc, la nuque blessée contre le sang, espérant y arrêter ainsi le sang qui coulait.

Le vieux loup pensa à la louve des neiges en riant mentalement.

Enfin, enfin le combat que tu attendais tant ! Cet affrontement, c'était la porte d'entrée pour entrer dans la meute du nord, mais pour cela, il fallait l'emporter ! Rise lui, te lâcha un regard tout aussi méprisant que la dernière fois mais cela t'importa guère, il n'était plus l'heure.

Le combat n'allait pas être de tout repos, ton adversaire avait une corpulence tout aussi imposante que toi, il fallait user de stratagème pour le mettre hors d'état de nuire. Sous l'effet de surprise tu avais pris beaucoup d'élan pour lui rentrer dedans contre son flanc. Le choc fut violent mais tu reculas aussitôt pour éviter une morsure en cas de contre attaque, il ne fallait pas avoir d'excès de confiance.

L'ennemi reprit rapidement ses esprits, sa rage fut remontée à bloc. Cependant, au même moment, tu t'aperçus que le deuxième ennemi avait lâché Rise et semblait vouloir s'en prendre à une louve plus loin. Au même moment, ton adversaire sembla faire de même, repérant une louve blanche au loin étalée sur le sol. Ils semblaient faire un focus sur les alphas, c'était judicieux. Il ne fallait absolument le laisser faire, si jamais ils parvenaient à achever les alphas, alors c'était la catastrophe, sans meneur, les alliés allaient perdre leur moral assez vite.

Ton adversaire te laissa sur place et sembla déterminé sur son plan, toi sans plus attendre, tu t'élanças avec puissance, te propulsant de tes arrières trains. Une course effrénée se déroula alors, tes pattes martelèrent le sol. Tu pouvais voir plus loin que la louve blanche était accompagnée d'une autre louve, certainement une guérisseuse ! Alors tu accéléras le rythme, la distance vous séparant se réduisait peu à peu, au dernier moment tu infligeas une morsure à une patte arrière, causant un léger roulé boulé ce qui stoppa la course soudainement. Le loup se redressa énergiquement et te regarda à nouveau, cette fois il avait compris, tu ne comptais le lâcher, tu n'allais pas le laisser faire. S'il voulait s'en prendre aux deux louves, il fallait d'abord t'affronter. Vous vous tourniez autour, chacun jugeant l'autre. Lui, exposait sa rage, les crocs retroussaient, toi, tu restais calme, tu te ne laissais pas déborder par les sentiments ou l'adrénaline, tu étais concentré à ton objectif. Tu voulais profiter de sa rage pour le pousser à la faute et le faire attaquer en premier.

D'un mouvement vif, tu fis mine d'avancer un pas vers ses flancs, celui ci contre attaqua aussitôt. Tu profitas de cette fausse attaque pour le feinter et arriver à son autre flanc, tu lui infligeas une première morsure à l'épaule, tu voulais attraper sa nuque mais tu l'avais manqué. Ton adversaire venait de comprendre ton manège et te boula de ton sous poids pour te repousser de ses flancs. Ce loup était un vrai bourrin. Les crocs dehors il fonça à nouveau dessus ne voulant pas te laisser d'autre choix que de l'affronter frontalement. Devant cet excès de rage tu ne perdais pas ton sang froid. Avant qu'il ne tentait d'atteindre ta jugulaire, tu lui balayais d'un violent coup de pattes ses jambes avants, suivi d'un bond coup d'épaule pour le renverser, mais ce loup était solide et arrivait à se maintenir debout.

Cette fois il ne se laissa pas surprendre, reprit une charge puissante et te rentra dedans suivit d'un coup de croc à l'épaule. Tu pouvais ressentir la douleur, ce loup ne voulait rien lâcher, il se battait jusqu'au bout. Alors qu'il ne voulait pas lâcher ton épaule, tu contre attaquas en le poussant de tout ton poids, roulant sur lui pour le faire lâcher prise ! Cette fois tu ne comptais lui laisser le temps de se relever, à peine le loup était sur le point de se redresser que tu attrapas sa nuque dans ta gueule, cette fois ta rage venait de monter et tu secouais de toute ta force, tu pouvais entendre la colère et les cris de douleurs de ton ennemi mais tu ne lâchais pas prise, tu secouais de plus en plus fort. Tes muscles commencèrent à te brûler, tandis que l'énergie de ton ennemi commençait par s'estomper peu à peu. Puis, un craquement de la nuque se fit entendre, tu lâchas enfin prise. La masse du loup s'effondre contre le sol, inerte, sans vie, le regard peu à peu vitreux.

Tu étais sérieusement essoufflé, c'était un ennemi de taille, la douleur à l'épaule se fit sentir à nouveau. Tu vérifias tes arrières si d'autres ennemis n'étaient pas à proximité.