Cadavre exquis

Peut-être connaissez-vous déjà le principe d’un cadavre exquis, un style de poésie inventé par les surréalistes en littérature. À la base, il s’agit surtout d’écrire une ligne en se basant uniquement sur la ligne écrite par la personne avant soi. Impossible de lire ce qui vient avant. Quand le jeu est terminé, nous pouvons découvrir un poème ou une histoire souvent sans queue ni tête.

La premier joueur écrit une phrase. Le second joueur lit la phrase et complète avec une deuxième. Le troisième joueur lit seulement la phrase du joueur avant lui et poursuit à son tour. Et ainsi de suite. Après 15 phrases, l’histoire est terminée: nous pourrons alors la publier dans son intégralité pour pouvoir la lire.

N’oubliez pas de mettre vos phrases en spoiler.

Spoiler:

SUPER jeu XD J'adore les histoires qui se terminent n'importe comment ! ahaha

Spoiler:

Spoiler:

Plus qu'un dernier avant la fin de l'histoire...

Cela donne donc:

La nuit était d’un noir effrayant quand un hurlement fendit l’air. Je me retournai alors vers ce son à glacer le sang. Frissonnant mais curieux de découvrir la nature de celui-ci, je m'avançais entre les arbres sans savoir ce que j'allais voir. C’est alors que l’ombre apparut entre les arbres, menaçante et mystérieuse. De quoi s’agissait-il? En plissant bien les yeux, il était possible d'entrevoir une silhouette étrange qui ressemblait étrangement à une moufette. Se rapprochant de plus en plus sceptique, l'animal semblait grossir à vue d'oeil. Sursautant, les poils hérissés, je prenais peur lorsque la bête s'approcha de moi à toute vitesse. Je me glissai dans les buissons à la dernière seconde avant de découvrir ce qui m’attaquait: un ours! Il était énorme avec un pelage marron clair, peut-être que ma fuite allait le dissuader de m'attaquer. Je me mis donc à courir comme je n'ai jamais courru. Je courrais comme si j’allais m’envoler d’un instant à l’autre lorsque je glissai sur le sol. La douleur du choc me fit grincer les crocs. Qu'est-ce qui m'avais fait glisser comme ça ? Peu importe, je me relevais vite fait et je commençais à traverser une rivière pour arrêter la bête. Rapidement, je me rendis compte que la bête savait nager, mais je ne pouvais plus faire marche arrière. Je devais continuer. Terrifié, je quittais l'eau en m'enfonçant dans un champ sans plus aucune couverture. Je me stoppais net à la vu d'une terre en proie au flamme. J'étais piégé. La fumée me brûlait les yeux et je me glissai au sol dans l'espoir d'échapper à la chaleur des flammes. Malheureusement, elle m'étouffa et je sentis lentement mon âme quitter mon corps...

Mais comme c’est dramatique.

Oh mon dieu! C'est parfait! Ça se tien en plus XD Je suis impressionnée!

Je recommence

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