Rencontre inattendue au bord de l'eau [Pv Varzar]

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Ses pas ne faisaient presque aucun bruit dans l’herbe. Ses oreilles remuaient doucement sur le haut de son crâne. Elle restait attentive aux moindres bruits des alentours, elle ne voulait pas avoir à se battre. Elle pouvait voir le soleil qui brillait haut dans le ciel et qui se reflétait sur la surface du lac, presque aveuglant. Un léger souffle de vent rivait doucement la surface de l’eau et ébouriffait le pelage pâle de la louve qui avançait doucement vers la surface de l’eau. Elle était venue ici pour chercher quelques plantes, des plantes qui ne poussaient pas sur les terres de sa meutes. Elle en avait besoin maintenant plutôt qu’attendre les moments où cela lui serait nécessaire et où elle ne les aurait pas.

En attendant, avant de commencer sa cueillette, il se trouvait que la guérisseuse avait soif, alors elle continua s’avancer jusqu’au lac. Sous ses pattes, le sol sableux avait remplacer l’herbe, mais elle ne faisait pourtant pas grand bruit. Juste quelques gorgée d’eau et elle commencerait à récupérer les plantes dont elle avait besoin. Imala était un peu inquiète, elle ne voulait pas avoir à se battre… Enfin, les choses allaient plus ou moins bien se passer… en tout cas, c’était ce qu’elle espérait. La louve se pencha légèrement au dessus de la surface de l’eau, son museau atteignit l’élément liquide qu’elle commença à laper doucement. L’eau était fraîche et cela lui faisait du bien. Un instant, elle hésita à aller tremper son épaisse fourrure pour se rafraîchir, mais décida finalement de ne pas le faire, trempant juste ses coussinets. Cela faisait du bien et elle se sentait maintenant capable de commencer sa cueillette et de poursuivre sa journée. Elle s’étira longuement et sortit à nouveau de l’eau pour commencer à récolter doucement des herbes. A chacune d’elle, elle posait ce qu’elle avait déjà, coupait nettement la plante et l’ajoutait à son bouquet avant de le reprendre entre ses crocs et d’aller à la plante suivante.

Entre chaque plante, la louve regardait autour d’elle… En tout cas, jusqu’à ce qu’il lui semble apercevoir un mouvement. Elle avait alors reculer en direction de l’eau, les oreilles basses et méfiante. Elle ne savait pas sur quoi elle allait tomber… sur qui elle allait tomber. La louve n’était vraiment pas rassurée quand à la situation actuelle.

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L'été était bien installé maintenant. La mauvaise saison était loin dans les têtes des Originelles et c'était tant mieux. La forêt était la plus belle en cette saison. Les proies gambadaient partout, les plus jeunes de la meute apprenaient facilement et un peu tout le temps sans autres préoccupations. Il n'y avait de-là plus rien à redire. Sauf peut-être toute cette histoire entre les meutes voisines...

Pour l'heure, Varzar n'avait, pour une fois, pas la tête à ça. Il avait laissé ses plans, stratégies et angoisses aux placards pour la journée. Peut-être tout simplement parce que la journée avait commencé au pas de charge. Un mâle des Originelles avait repérer l'odeur d'un ursidé proche de la zone des marécages. Ce n'était pas la première fois que cet ours venait se balader aussi proche de leur territoire. Varzar n'aimait pas du tout l'idée, pour les proies, pour la dangerosité de la chose, pour tout en fait. Les plus guerriers de la meute s'étaient donc rendu au niveau de la frontière pour fouiller un peu plus la zone. Remettre le marquage et trouver si possible cet imposteur pour lui donner bonne leçon. Une meute forte et unis, c'était tous ce que Varzar pouvait rêver. C'est ainsi que dès l'aurore, tout le monde était au travail. L'alpha avait été plus que frustrer de ne retrouver que des marques de griffes sur un tronc. Signe que l'animal commençait à marquer cette zone pour s'y installer et pire encore, chasser et s'endormir pendant la future mauvaise saison. Il en était hors de question ! Malheureusement, tant qu'il n'y avait pas confrontation avec toute la meute, personne ne pourrait voir le bout du tunnel. Les patrouilles déjà doublées par l'invasion des loups du sud et du nord devraient dorénavant être encore plus attentive.

De retour au coeur de la meute, le soleil était au milieu de son chemin. La chaleur n'arrivait pas à traverser les feuillages et heureusement d'ailleurs.

- Je pourrai me jeter dans le lac du haut pour arrêter d'avoir chaud.

L'alpha jeta un coup d'oeil à son frère qui tirait la langue.

- Tu es gras, déclara t'il de sa voix froide.

Il était d'autant plus sincère avec Rhaegar et sa soeur Nimeria.

- J'arrête pas de bouger, je suis pas gras !

- Tu me fais penser à ce Yorak là.

- Varzar ?

Le mâle gris n'écoutait déjà plus son frère râler, l'esprit trop préoccupé par l'ours des frontières. Un grognement sortit de sa gueule lorsque son frère lui tapota l'épaule. Rhaegar lui montra d'un coup de museau le problème. Siber le fidèle l'appeler depuis une bonne minute déjà. Hochant la tête, le vétéran baissa le museau en signe de respect.

- Tu ne vas pas être ravie. Deux novices que tu as toi même féliciter la lune dernière sont partit à l'aube en nous voyant s'éloigner. Et on a pas de nouvelle.

Varzar cligna une seconde des yeux avant de lancer un regard noir vers un petit groupe de femelles qui étaient censé surveiller la meute pendant leur absence. Se relevant avec une sourde colère contre l’insouciance des jeunes, le mâle soupira en grognant un coup.

- Rhéa et Banzaï.

- Je sais comment ils s'appellent commenta l'alpha en ressentant tout de même une pointe d'inquiétude. Je vais remonter sur leur trace, ils n'ont pas dû aller bien loin. Du moins, je l'espère...

- Tu veux que je vienne avec toi ?demanda Rhaegar haletant.

Donnant une réponse négative de la tête, Varzar quitta la meute en trottant. Il prit le temps de repiocher leurs traces dans la forêt et l'a suivit pendant plus d'une heure. Plus il avançait, plus il commençait à ressentir un mélange d'angoisse et de colère folle. Les marécages de passés, l'inquiétude prenait le pas sur la colère. Les deux jeunes loups avaient décidé de partir bien plus loin qu'il ne l'imaginait... Qu'avaient-ils en tête bon sang ?!
Les arbres s'effacèrent soudain pour donner place à une grande étendue d'eau. Calme et fraîche, Varzar n'allait que très rarement dans ce coin. Lorsqu'il aperçut un loup clair dans le lointain, il n'attendit pas une seconde de plus. Trottant pour être assez proche du canidé, il sentit son poil se hérisser d'instinct en repérant l'odeur des Boréales. Apparemment, il n'y avait pas deux petits Originelles dans le coin et l'idée qu'ils soient partis plus loin encore vers le nord traversa son esprit. Stupide. L'inconnue semblait être nerveux, ou plutôt nerveuse vu l'odeur. À surveiller les alentours à chaque minute, Varzar mit fin au suspens en avançant entre les roseaux le regard sérieux, le dos droit et les muscles contractés. Sans prendre la peine de se présenter, il en vînt droit au fait dès le début. Reste poli et mielleux comme à ton habitude.

- J'espère ne pas vous effrayez au point de fuir vers le nord ma chère. Je suis à la recherche de deux jeunes loups. La première est grise et le second plus foncé. Vous n'auriez croisé personne dans les alentours ?

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Imala était méfiante, comme souvent, mais elle faisait toujours en sorte de ne pas avoir plus d’ennui que ça. Et, en attendant, elle regardait donc autour d’elle en cherchant des herbes, augmentant peu à peu le bouquet qu’elle tenait entre ses crocs. Elle sentir rapidement une odeur, les Originels… Pourtant, cette zone était un terrain neutre. Les oreilles de la louve se couchèrent doucement sur le haut de son crâne. Elle ne voulait pas avoir à se battre, elle n’était pas là pour ça… et elle n’aimait pas se battre. En quelques instants de plus, un mâle des Originels avait fait irruption devant elle et la guérisseuse avait lâcher sa récolte, reculant de plusieurs pas en se tassant sur ses pattes, clairement sur la défensive.

Le mâle disait qu’il espérait qu’il ne l’avait pas effrayé et elle ne savait pas si on pouvait vraiment dire que c’était de la peur. C’était plus de la méfiance et de la prudence qu’autre chose. Il ne s’était cependant pas arrêter là. Il lui disait maintenant qu’il était à la recherche de deux jeunes loups et Imala pencha doucement la tête sur le coté. Il lui décrivit les jeunes avant de lui demander si elle ne les avaient pas vu. La louve avait alors chercher un peu autour d’elle, puis, elle avait légèrement baisser la tête :

« Je suis désolée, je ne peux pas vous aider, je n’ai croiser aucuns autres loups depuis que je suis arriver ici. »

Elle le regarda un moment et hésita quand à ce qu’elle allait pouvoir faire maintenant. Elle passa un moment d’une patte avant sur l’autre, Imala ne savait pas trop quoi faire, mais elle n’aimait pas non plus l’idée de laisser des jeunes en mauvaise passe. La louve souffla légèrement, puis, elle avait alors relever ses yeux vairons en direction du mâle, les oreilles toujours un peu basse sur son crâne. Elle s’était alors à nouveau adresser à lui :

« Je… Je ne fais pas parti de votre meute, mais… peut-être que je pourrais vous aider à retrouver ces jeunes. »

Imala ne savait pas trop si son aide allait être bienvenue par la meute Originelle. Enfin, elle s’était proposé et si il ne voulait pas de son aide, ce n’était pas bien grave, après tout, ce n’était pas vraiment ses affaires. La louve se recula encore un peu, gardant ses oreilles assez basse et il en allait de même avec sa queue. Elle n’était pas à l’aise, mais elle n’était pas hostile et le mâle non plus n’avait pas l’air d’être particulièrement hostile.

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La femelle s'était mis en position légère de défense à son approche. Quelques question étaient venus dans l'esprit du mâle devant cette attitude quelque peu étrange. La vérité était que toutes ses rencontres avec des loups d'une autre meute s'étaient fait dans "qui sera le plus imposant, ou le plus maître de la situation". Des mots peu intelligent en réalité, ce qui était sûr c'est que la femelle devant lui, bien qu'elle soit de la meute Boréale, n'était pas du style combattante, c'était certains.

Je… Je ne fais pas parti de votre meute, mais… peut-être que je pourrais vous aider à retrouver ces jeunes.

Ne répondant pas tout de suite, Varzar observa de bas en haut la louve en face de lui de plus en plus curieux. Les tas de plantes par terre, son odeur mêlant plusieurs arômes, se pouvait t'il qu'il est en face de lui la guérisseuse des Boréales ? Très intéressant cette découverte. La couleur de ses yeux étaient anodins, voir même très curieux encore une fois.
Remarquant qu'il n'avait toujours pas répondu devant la proposition de la guérisseuse, Varzar plissa simplement les yeux pour ne pas montrer son esprit taraudait par temps de question. Eh puis ce n'est pas l'heure pour ça Varzar ! Tu as deux débiles qui ont décidés de rendre visite aux Boréales à coup sûrs, la rouste qu'ils vont se prendre au retour... Le mâle voyait bien que la bouffeuse de neige était mal à l'aise dans cette situation. Sûrement tirait entre deux solutions. Partir pour ne pas avoir de problèmes, ou rester pour avoir la conscience tranquille tout en aidant une meute adverse. Difficile choix, Varzar lui aurait vite fait le sien. Mais Varzar n'était pas cette femelle et la vérité était que si les deux jeunes étaient monter encore plus haut, il aurait besoin d'une Boréale à ses côtés. L'alpha plaça un sourire des plus aimables sur son jolie minois en baissant la tête tel un gentleman.

- Je vous remercies, j'accepte votre aide dans ce cas. J'ai une petite idée sur l'endroit où ils sont partis... hélas je crains que nous devions remonter un peu plus chez vous.

La situation l'embarrassait aussi. Il n'avait pas prévu ce genre de problème dans son programme. Ne cachant pas son soupir, le mâle tomba son regard vers les tas d'herbes.

- Voulez-vous que je vous aide pour la route ?

En plus de sa voix toute gentille et mélodieuse, Varzar prenait presque en otage une femelle avec sa demande.

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Imala était nerveuse, mais elle ne pouvait pas laisser des jeunes se mettre en danger, c’était plus fort qu’elle. La louve au pelage gris pale restait cependant nerveuse et elle semblait d’ailleurs sur le point de détaller d’un instant à l’autre. Il y eut un long moment de silence entre eux deux et elle se balança alors d’une patte sur l’autre. Finalement, le mâle la remercia et elle se détendit légèrement, même si elle se recula légèrement. Elle ne voulait pas être trop proche de l’autre loup, c’était assez compliqué pour elle. Quoi qu’il en soit, l’Originel disait qu’il avait une idée quand à où aller chercher les jeunes. Il pensait qu’ils devraient remonter sur le territoire des Boréales… Vraiment ? La louve baissa légèrement les oreilles. Ça allait compliqué, mais si elle pouvait assurer qu’il n’y ait pas de conflit, ce serait une bonne chose… Oui… En tout cas, elle le pensait. Peut-être que la jeune guérisseuse avait le coeur trop bon, mais c’était ainsi, elle n’y pouvait rien, c’était simplement sa manière de faire.

Il lui demanda si elle voulait de l’aide et la louve baissa les yeux vers les herbes qu’elle avait déjà récolté. Imala avait soupiré doucement, puis, elle avait ensuite simplement secoué la tête, refusant son aide.

« Je vais me débrouillée. J’ai l’habitude.»

Imala avait alors repris les herbes qu’elle avait déjà ramassé au creux de sa gueule en veillant à ne pas les abîmées. Dans le pire des cas, elle pourrait toujours les lâcher à nouveau si cela s’avérait nécessaire. Bien, il fallait donc retrouver les jeunes. La jeune louve baissa son museau vers le sol, cherchant l’odeur des Originel. Oui, bien sûr, elle avait l’odeur des plantes qui troublait un peu son odorat, mais l’odeur des loups était suffisamment différence pour qu’ils puissent retrouver la piste des jeunes. Chercher vers le nord était un bon point de départ, mais elle espérait encore qu’il n’y aurait pas plus de problème que ça. En attendant, il fallait dire aussi qu’elle n’aimait pas que d’autres loup touchent à ce qui lui servait de réserve pour soigner ceux de sa meute le mieux possible. Après encore quelques pas, elle s’arrêta et reposa les herbes avant de reprendre la parole en le regardant.

« Est-ce que vous avez une idée plus précise de l’endroit où ils auraient pu vouloir se rendre ainsi ? »

Et elle reprit son butin, tournant à nouveau la tête vers lui. Ses oreilles étaient encore un peu basse et sa queue touffue demeurait à mi-hauteur. Elle était véritablement méfiante, mais elle faisait tout de même de son mieux. Elle conservait toujours sa truffe au niveau du sol, cherchant toujours les odeur alors qu’elle continuait à avancer en cherchant encore et toujours l’odeur des Originel… Une odeur qui aurait pu être présente avant que le mâle ne la rejoigne.

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L'agacement lui parcourut l'échine lorsque la guérisseuse soupira en secouant la tête. Le calme chez cette louve n'était pas courant pour les loups Originelles. La plupart des femelles étaient difficile à supporter, pour leur enthousiasmes, leur ambitions ou tout simplement leur caractères mal lunée la plupart du temps. La bouffeuse de neige en face de lui n'avait rien à voir, peut-être que beaucoup de Boréale étaient ainsi ? Sûrement les faiblards. Varzar hocha la tête lorsqu’elle refusa son aide et avança de quelques pas pour la contourner tout en ne l'a quittant pas du regard. La femelle blanche récupéra ses plantes et avança légèrement avant de s'arrêter pour lui poser une question.
L'alpha des Originelles l'écouta le regard impassible. Non... à vrai dire il avait bien quelques idées, mais il n'en savait pas grand chose non plus. La piste de ces deux cabots semblait se diriger vers le territoire Boréale mais ils n'étaient pas aussi stupide pour s'y aventurer ?! Et pourquoi d'ailleurs ? Était-ce parce qu’ils avaient entendus par quelques conversations que certains loups de la meute Boréale s'étaient aventuré sur leur terre et qu'ils voulaient leur rendre l'appareil ? C'était sûr que c'était ça... quoi d'autre ?

Est-ce que vous avez une idée plus précise de l’endroit où ils auraient pu vouloir se rendre ainsi ?

Pouvait-il être sincère et dire que les deux débiles étaient partis vraiment sur son territoire ? Avec un peu de chance, ils n'étaient pas encore arrivés. Mais s'ils avaient rencontrés des Boréales ? Cela allait causé de gros problèmes.

- Se sont des jeunes un peu trop joueur je pense... commença t'il pour atténuer la chose. Ils ont sûrement voulut imiter les Boréales en allant sur un territoire qui ne leur appartient pas...

Il jeta un bref regard vers la femelle pour voir sa réaction. Allait-elle être outrée devant cette remarque ? Il n'avait pas put s'empêcher de lancer une pique à la guérisseuse. Elle semblait gentille et avenante, il était même gonflé de dire cela alors qu'elle avait accepté de l'aider. Mais rappeler que les membres de sa propre meute avait eu le culot d'aller chez les Originelles lui était resté en travers de la gorge.
Se raclant la gorge, Varzar renifla comme si de rien était en repérant des effluves des deux canidés.

- Ah l'insouciance... ils apprendront de leurs erreurs.

Le mâle lança un sourire vers la femelle avant de continuer sur la piste. Fier de son sous-entendus, l'alpha eut bien envie de continuer à titiller la femelle pour voir s'il pouvait récolter deux trois choses en plus. C'était toujours ça de prit. Mais il ne fallait pas y aller trop vite, il fallait bien modeler l'affaire.

- Votre meute a encore des difficultés après ce rude hiver ? osa t'il demander sans l'a regarder. Vous avez-là une bonne petite réserve. J'ai croisé l'une des vôtres il y a peu... et nous avons parler des problèmes qui vous ont accablés. J'en suis navré.

Navré... il l'aurait été réellement si on ne lui avait fait des coups dans le dos. Il fallait garder la tête froide, surtout quand on devenait alpha.

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Imala ne se sentait pas à l’aise, mais si elle pouvait l’aider un minimum, aider un minimum les jeunes loups, elle allait le faire avec une certaine joie. Même si elle espérait que cela ne poserait pas trop de problème avec sa propre meute. Quand elle entendit la réponse de Varzar, ses oreilles se couchèrent une seconde sur son crâne. Si les jeunes étaient sur leurs terres, cela ne faisait aucun douce qu’ils seraient en danger… Les oreilles se redressèrent maintenant sur sa tête, mais sa queue était maintenant à mi-hauteur alors qu’elle reprenait son chemin, les herbes qu’elle avait ramasser entre les crocs. Son regard vairon s’était tourné vers le nord alors qu’elle pensait à tout cela. Hum… Il allait vraiment falloir trouver ces jeunes et les ramener loin du territoire des Boréales pour éviter qu’il y ait des tensions entre leurs meutes. La louve entendit le mâle parler de l’insouciance et dire que les jeunes apprendraient de leurs erreurs. Les oreilles de la femelle frissonnèrent, on aurait dit une menace… Est-ce que s’en était une ?

Elle décida de se montre plus méfiante, même si encore une fois, elle préférerait plutôt fuir que de se retrouver prise dans un combat. La louve grise n’en dit pas plus et se contenta simplement de suivre la même direction que le mâle, cherchant encore et toujours l’odeur de la meute Originelle. Il lui demanda alors si sa meute avait encore des difficultés maintenant que l’hiver avait pris fin. Elle se faisait donc de plus en plus méfiante. Il poursuivit cependant, parlant de ses réserves et expliquant qu’il avait croisé une autre Boréale. Il disait être navré des problèmes qui les accablaient et elle s’ébroua un peu pour masqué sa nervosité. Puis, elle avait parlé entre ses crocs, sans même lâcher les herbes.

« Nous faijons en chorte que tous le monde puisse manzer à sa faim, mais les proies se font achez rares… »*

Imala savait beaucoup de chose quand à ce qui se passait sur leur territoire, mais quand à ce qui se passait en dehors… à moins de surprendre certaines conversations cela lui restait assez vague, voir même inconnu. Sans vraiment le laisser paraître, elle ralentit légèrement l’allure pour être sûre de pouvoir le voir si jamais il se décidait à l’attaquer ou à faire le moindre geste qui pourrait se montrer menaçant. La louve au pelage gris clair continuait cependant de chercher l’odeur des deux loups, orientant son museau à l’opposé de Varzar, sans pour autant le quitter les yeux, on ne savait jamais après tout. Ils continuaient à avancer en direction du nord sans trop savoir jusqu’où ils allaient aller comme ça.

Doucement sa queue se dressait et elle continuait à chercher, même si elle demeurait méfiante envers le mâle. Elle espérait que quand il retrouverait les jeunes qu’il recherchait. Enfin, elle espérait tout de même que tout allait bien se passer… Ses oreilles s’étaient légèrement baissées, mais elle n’avait rien dit.

Spoiler:

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La réponse de la louve bien que mal articulé, fut très clair aux oreilles de Varzar. Bien sûr, c'était évident... Elle ne niait tout de même pas que les proies étaient difficiles à trouver, même en cette période fructueuse dans les terres Originelles. Cela était vrai, l'alpha ne pouvait pas connaître la vie des Boréales, sans nourriture, a mourir de froid l'hiver, mais sur ces sujets, son esprit était bien clair. Si la meute souffrait autant, se n'était en rien de sa faute, ni celle des siens et il était hors de question que sa meute prenne pour une autre. Alors oui, les forêts dans lequel il vivait regorgé de nourriture plus appétissante les unes que les autres. Les hivers étaient assez doux et on trouvait toujours de quoi se remplir la pense. En tant qu'ancien chasseur, Varzar aimait d'ailleur particulièrement la mauvaise saison pour les grandes chasses organisées. Le mâle avait réussit à prendre la place la plus haute avant l'hiver précédent, il s'en était donc donné à cœur joie pour les chasses de sangliers et de daims. Mais là n'était pas le problème présent, le gris avait divagué de sa quête principale, celle de retrouver ces satanés loupiots. Qui n'était d'ailleurs pas si petit que ça hélas...
Pendant ce temps, la guérisseuse en avait profité pour ralentir l'allure pour être proche de ses faits et gestes. L'alpha trouvait cette femelle encore plus méfiante que ce qu'il avait l'habitude de croisé. Faisait-il peur à ce point là ? Un fin sourire s'installa sur son museau, heureux de dégager une telle aura.

Le lac n'était maintenant plus visible alors que la suite du chemin avait continué dans le silence. Le mâle n'avait rien trouver à redire ni plus aucune pique pour déstabiliser la louve des neige. En vérité, plus les minutes passaient, plus l'inquiétude se peignait sur son faciès. Il n'avait pas put aller bien loin ? Quelques arbres défilaient doucement autour d'eux et le territoire Boréales se rapprochaient à vue d'oeil. L'échine du loup se dressa d'un trait lorsque des claquements de mâchoires et quelques grognements purent être enfin audible plus loin. Jetant un regard pesant vers la guérisseuse, Varzar s'élança les crocs à découvert pour se rapprocher des bruits qui n'inspirait rien de bon. Au détour d'une haie de ronces, ces deux fuyards étaient enfin en vue. Mais aucun soulagement ne vînt le chatouiller. Non, une colère sourde s'empara de lui, envers les siens. Et envers les deux loups blancs qui se détachaient du paysage. Les bouffeurs de neiges avaient le poil hérissés, le regard mauvais, tout comme les deux jeunes. La troupe était au niveau de la fameuse frontière...
Varzar arriva d'un bon puissant entre les deux groupes les crocs à nus. Son regard incendia d'abords Rhéa et Banzaï avant de venir se poser dans ceux des Boréales.

- Beaucoup trop d'Originelle dans le coin gronda le premier blanc.

Le gris sentit la présence d'une certaine inquiétude dans le regard du second à l'odeur d'alpha.

- C'est certains, mais nous sommes encore en territoire neutre renchérit Varzar le regard noir.

- Varzar... on... ne savait pas qu'ils seraient là...

La voix de la jeune femelle qui n'assumait pas ses actes faillit de faire faire une grosse bêtise au mâle. Mais la correction ne devait pas se faire ici.

- Je ne veux aucun mot qui sorte de ta gueule grinça t'il entre ses crocs.

- Tu entends sa ? continua un des sentinelles sur cette lancée. Voilà que tout ce cinéma était préméditait par les Originelles et leur chef.

- N'avez-vous pas franchit nos frontières il y une lune de cela ? aboya Varzar hors de lui. Il n'y a aucune infraction et en aucun cas je m'excuserais pour deux jeunes abrutis qui sont encore loin de l'âge adulte...

L'alpha avait pendant une seconde oublié la présence de la guérisseuse. Allait-elle réussir à calmer le moment ?

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Imala était resté évasive. Oui, trouver des proies était difficile, mais ce n’était pas à elle de parler de cela avec les autres meutes, bien que naïve, c’était tout simplement une évidence pour elle. Le fait qu’il l’ai questionné à ce sujet la rendait mal à l’aise. La louve au pelage clair ne s’étendit pas sur le sujet plus que nécessaire et préféra plutôt se focalisé sur la recherche des jeunes loups, même si elle fit tout de même en sorte de pouvoir garder le mâle en vue. La guérisseuse commençait à être un peu tendue, mais elle ne voulait pas laisser la situation telle qu’elle était maintenant.

Ils avaient dépassé le lac depuis longtemps maintenant et Imala était consciente de se diriger vers le territoire de sa meute, si les jeunes étaient déjà là-bas, elle ne pouvait qu’espérer qu’ils ne soient pas blessés. Puis, il y eut des bruits de conflit et, presque malgré elle, la louve accéléra le pas, passant au petit trot. Ils étaient à la frontière du territoire des Boréales et les deux jeunes Originels faisaient maintenant face à deux Boréales. C’était mal parti… Là où Varzar s’interposa pour protéger les siens, la louve au pelage clair se dirigea aux cotés de ceux de sa meute, ne se montrant pas pour autant agressive, bien qu’elle garda les oreilles assez basses, tentant de comprendre ce qui allait se passer maintenant. La guérisseuse écouta ce qui se disait et apparemment l’une des deux égarée se justifia en disant ignoré que les Boréales seraient là… Pourtant c’était logique, c’était leur territoire…

La louve demeurait assez discrète, les oreilles maintenant tendue vers l’avant. Elle vit Varzar s’énerver sur les plus jeune et baissa légèrement la tête, gardant ses yeux vairons posés sur les autres loups. Et les tensions se poursuivaient aussi avec les Boréales qui annonçaient maintenant clairement que tout cela était prémédité et elle sentait la tension présente se mêler à ses propres muscles. Elle n’aimait pas cela. Imala s’écarta encore un peu, puis, elle déposa tranquillement les herbes qu’elle avait ramassé au sol avant de revenir vers le groupe, continuant plus ou moins de les écouter.

« Euh… écoutez… Ils ne sont pas encore sur notre territoire, c’est ce qui compte. Ils sont jeunes et ils sont venus ici contre l’avis de leur Alpha… Je suis sûre que ce dernier arrivera à les remettre dans le droit chemin. N’est-ce pas ? »

Elle lança un regard presque suppliant à Varzar en restant un peu en retrait. Elle avait toujours les oreilles un peu couchées sur son crâne, inquiète. Elle voulait bien essayer de désarmer las tensions, mais elle n’avait pas vraiment de poids décisionnaire au sein de la meute. Si les Originels ne faisaient pas un minimum d’effort quand à tout cela, elle n’allait pas pouvoir empêcher un conflit d’éclater et elle n’avait pas vraiment envie d’assister à un conflit. Elle n’aimait pas l’idée d’avoir peut-être à se battre. C’était déjà une concession en soit de sa part d’avoir accepter de s’améliorer à la chasse. Enfin, ce n’était pas le moment de penser à tout ça pour le moment.

La guérisseuse garda son regard vairon posé sur l’Alpha de l’autre meute. Si il ne faisait rien, ça allait mal tourné en attendant, elle restait hors de la zone de conflit, sans ajouter le moindre mot quand à tout cela. Les deux Boréales continuaient de se montrer agressif, mais la louve avait du mal à saisir si c’était simplement pour chasser les importuns ou si cela allait au-delà de cela encore. Ses oreilles se baissèrent encore un peu plus sur son crâne.

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L'alpha des Originelles lança malgré lui un regard noir vers la guérisseuse. Ce n'était pas vraiment elle qui avait causé toute cette histoire mais les deux sentinelles commençaient sérieusement à lui taper sur le système. Venait s'ajouter à cela la colère folle qu'il ressentait envers les deux jeunes imprudents, une petite voix au fond de lui, lui criait de se calmer avant de ne faire une grosse bêtise. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes de perdre le contrôle, et jusqu'ici, il s'était tenu au noble rang du dominant. Mais il ne pouvait pas cacher que depuis son arrivé en tant qu'alpha, les problèmes s'accumulaient. Les angoisses, les sentiments nouveaux et la provocation, tout ceci commençait à faire monter la pression. Et mieux valait ne pas être dans les parages quand tout explosera. Difficile d'imaginer le début de journée dans le calme et la bonne humeur. Un peu plus et voilà qu'il regretterait d'avoir refuser l'aide de son frère.
La guérisseuse blanche ne semblait pas du tout à l'aise dans cette situation. Mais ses paroles eurent pour effets de faire redescendre la pression chez le mâle. Elle ne défendait pas non plus sa cause, mais elle avait le bon sens et le bon raisonnement. Voilà qu'il serait plus facile de se sortir de cette sale histoire. Les deux sentinelles ne prirent pas le même avis sur le raisonnement de leur guérisseuse, ce qui interpella d'ailleurs Varzar. Heureusement, Rhéa et Banzaï avaient bien compris qu'ils feraient mieux de laisser couler et de ne pas venir s'interposer entre leur chef et les bouffeurs de neiges. Au regard presque suppliant de la louve, le loup gris relâcha ses nerfs en inspirant longuement. Il n'avait pas envie de se battre, ou était sa patience et sa ruse ? Ce qui était d'autant plus étrange dans tout ceci, c'était l'attitude des deux sentinelles. Ils ne dépassaient pas non plus la frontière, cherchaient t'ils simplement à montrer leur bon travail ?

- Réfléchissez à ce que vous dites, loups de la meute Boréale. Je commence à cerner vos idéaux.

Varzar essayait réellement de contrôler sa rage. S'il devait y avoir un combat, se ne serai en aucun cas pour des broutilles de la sorte.

- Il ne s'est encore rien passé, vous devriez écouter d'avantage votre guérisseuse.

Le mâle voulait sombrement ajouter une note de provocation mais il se retînt au dernier moment.

- Nous allons rentrer sur notre territoire. Je ne veux pas la guerre.

Je ne veux pas la guerre pour ça, pensa t'il très fort.

L'alpha poussa d'un coup de museau la jeune femelle pour qu'ils commencent à s'éloigner. Varzar espérait qu'en se retournant, les Boréales n'auraient pas la stupide idée de lui sauter dessus.
Alors que les deux jeunes s'éloignaient, la queue entre les pattes, le mâle gris ignora les mauvais regards des deux sentinelles qui avaient pour le moment, la brillante idée de ne rien ajouter. Il tournait son lourd regard vers la femelle. D'une raideur non dissimulé, le mâle baissa la tête en signe de reconnaissance. Bien que ces bouffeurs de neiges commençaient sérieusement à l'énervé, ils avaient là une guérisseuse intelligente et particulièrement aimable. Il manquerait plus qu'elle est un caractère assuré pour qu'elle se fasse bien plus respecter que cela.

- Je te remercie de ton aide malgré tout. Rare son ceux qui oserait accepter un tel problème.

Le mâle ne pouvait pas sourire devant la guérisseuse en présence de ces sentinelles. Si l'histoire auraient été autrement, Varzar aurait bien aimer connaître son nom, mais pour l'heure, mieux valait s'éloigner rapidement. Qui sait, peut-être qu'un jour, leur chemin se recroiserait ? Plus sérieusement, le mâle n'en doutait pas vu les heures sombres qui se profilaient à l'horizon.

- Je suis sûr que nous nous reverrons. Termina t'il d'une voix des plus sérieuse.

Sans un regard vers les les Boréales grondants, l'alpha se retourna avec une certaine appréhension. Après quelques pas, il se mit à trotter dans la direction des jeunes loups. C'était à eux maintenant !

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Imala croisa le regard noir de l’Alpha des Originels et ses oreilles s’affaissèrent vivement sur le haut de son crâne. Elle avait récupéré son butin de plantes et s’était encore éloignée de quelques pas. Elle ne voulait pas de conflit si ils pouvaient être éviter. La louve blanche se promis cependant de donner également son point de vue quand à ce qui se passait ici pour le moment. Mais, en attendant, les deux jeunes Originels se tenaient à carreaux maintenant et la guérisseuse s’assurait juste que cela n’éclate pas dans une guerre pour le moment. Imala s’inquiétait de tout cela, mais elle compris rapidement que Varzar tentait de ne pas déclencher un combat. Sa queue s’était alors légèrement relevée. Il annonça alors leur retour chez eux, ajoutant même qu’il ne voulait pas la guerre et la louve garda un moment son regard bicolore sur lui alors qu’il s’éloignait avec les deux autres loups. La louve au pelage gris clair les regarda s’éloigner alors que les deux sentinelles grondait… Alors qu’ils allaient peut-être attaquer, elle fit craquer une branche sous sa patte pour détourner leur attention et désarmer pour de bon le conflit.

Le loup se tourna alors vers elle et lui adressa un regard de reconnaissance et elle avait à son tour simplement hocher la tête. Elle ne voulait pas reposer ses herbes et se contenta donc de les regarder s’éloigner, heureuse que tout cela se soit tout de même passer assez pacifiquement. Le mâle avait aussi dit qu’ils se retrouveraient et encore une fois, elle avait simplement hoché la tête et les avait regarder s’éloigner totalement. Cette fois, Imala se détourna, elle n’avait pas envie d’avoir à s’expliquer avec les autres Boréales, de son point de vue, elle n’avait rien fait de mal, pis encore, elle n’avait fait que son devoir. Tenant les herbes entre ses crocs, la louve était repartit vers les tanière au petit trot. Elle laissait ses traces de pas dans la neige, mais s’en inquiétait pas plus que ça, c’était leur territoire après tout. Elle trottait ainsi jusqu’à être revenu dans sa tanière. Là, elle entreposa simplement les herbes et se coucha tranquillement, tout en s’accordant quelques moments de réflexion.

Imala se disait que les deux autres loups allaient faire leur rapport… et probablement parler d’elle… Elle se demandait si on viendrait lui poser des questions. Enfin, elle ne craignait pas qu’on le fasse, elle serait honnête. Elle n’avait rien à se reprocher. Oui, certains loups ne seraient pas d’accord avec elle, mais ce n’était rien contre la sécurité de la meute, au contraire même. Ils étaient suffisamment affaiblie pour ne pas engagé une guerre contre des loups qui se portaient bien mieux que la plupart d’entre eux. Ses oreilles se baissèrent légèrement sur son crâne à cette pensée, mais elle garderait probablement ça pour elle à moins d’être obligée du contraire.

Dans sa tanière, la louve lécha simplement ses pattes tout en se plongeant quelques instants dans ses pensées. Non, si c’était à refaire, elle agirait exactement de la même façon, Elle n’avait rien fait la contre la Meute, au contraire. Elle s’étira longuement et se coucha tranquillement, rouler en boule dans un coin, sa queue prolongeant la forme de son corps autour de ses pattes avant. Elle allait prendre un peu de repos et elle verrait bien après cela…

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